Je n'écris plus beaucoup ces jours-ci. C'est

Je n'écris plus beaucoup ces jours-ci.  C'est étrange quand je pense qu'il y a deux semaines j'éprouvais le besoin d'écrire au minimum un message par jour sur ce blog. Mais la semaine dernière, par manque de temps d'abord puis parce que j'avais l'impression de ne rien avoir à dire, je n'ai rien laissé. En même temps, ce n'est guère imprtant car d'après les statistiques les visiteurs ne se bousculent pas par ici. Toujours est-il que ce matin j'ai quand même décidé de laisser un petit message, au moins pour donner la preuve que je suis toujours là.

Ces temps-ci, je ressens le besoin de partir. Besoin d'évasion, de vacances... qui va demeurer encore un long moment sans être assouvi. Dans un mois et deux jours c'est le concours, le premier. Capes doc les 8 et  mars, puis capes lettres les 13, 14, 15. Après ça 15 jours de cours, puis 15 jours de stage. Puis, enfin, 15 jours de vacances. Ou l'inverse, je ne sais plus. Mais est-ce que je pourrais vraiment en profiter, c'est une autre affaire. En effet, comment peut-on vraiment décompresser quand on attendra les résultats de ce fameux concours qui ne nous seront pas donnés avant la mi-mai? Imaginez: ça nous fait deux mois à attendre les résultats et pourtant, pendant ces deux-mois, il va nous falloir travailler comme si nous étions admissibles, comme si nous ne vivions pas avec la peur au ventre... Pour ma part, ça me semble un peu surréaliste. Enfin, après les vacances d'avril, encore 15 jours de cours puis les résultats du capes. Et là, ce sera au choix: la course aux révisions ou la chute libre. En fonction des résultats.

Je n'en peux plus de tout ce stress. Je continue à réviser chaque jour ma grammaire... A la fin de cette semaine, nous aurons une semaine de vacances, une toute petite semaine qui va passer très vite mais qui, j'espère, va permettre d'avancer dans les révisions. En attendant, j'essaie de mettre le concours dans un petit coin de mon esprit pour ne pas me focaliser dessus, mais c'est fort illusoire. En vérité, du premier moment de la journée quand je me réveille jusqu'au dernier moment du soir, quand je tente de trouver le sommeil, l'optique du concours reste vivante à l'intérieur de moi et me ronge les nerfs.

Comments

[Ninielor]

C'est gentil :-) Malheureusement, entre tenter le concours et le réussir, il y a un fossé immense que je ne suis pas encore prête à franchir...

[argilerouge]

Ah, les concours... Courage. C'est peut-être nécessaire que cela nous habite ainsi...nécessaire pour supporter l'ingratitude de tout ce travail.

[Tristana]

Je vous admire, parce que je sais à quel point ce concours est difficile : je n'ai même pas eu le l'audace de le tenter !

Je vous souhaite bon courage, et bonne chance !