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Clair de lune
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26 janvier 2006

Stress en pagaille

Retour de l'iufm où je viens de passer six heures à plancher sur la dissertation du capes blanc. Résultat: échec total.

Depuis la semaine dernière, ça ne va pas. Je suis déjà stressée en temps ordinaire pour tout et n'importe quoi, mais là je dépasse ma moyenne. Dimanche, après une crise de larmes due à l'évidence qui me ronge (je n'aurais pas ce fichu capes), j'ai cru être libérée. Pas le moins du monde. Depuis hier, c'est dix fois pire. Il faut dire que nous avons eu les notes du capes blanc de stylistique: 7... sur 20, malheureusement. Forcément, c'est lamentable. Nous avons d'ailleurs eu le droit à un sermon de notre professeur de linguistique: comment peut-on vouloir être prof de français quand on a un niveau aussi nul pitoyable faible?, en grammaire? Bonne question, monsieur.

Et là, éblouissement total: j'ai vraiment été inconsciente depuis la rentrée de septembre. En effet, je me sais nulle en grammaire, et je n'ai pas pris la peine de travailler cette matière, partant du principe suivant: j'ai toujours été nulle, je suis nulle et je le resterai: pas la peine, donc, de faire des efforts pour me sortir de ce cercle infernal. Alors qu'en vérité, il aurait été plus juste de penser: je n'ai jamais aimé ça, je n'aime pas ça et je n'ai pas envie de faire des efforts pour augmenter mon niveau parce que je n'aime pas ça. Sincérement, je m'en rends compte, j'ai été ridicule de penser avoir mon concours en partant avec ça en tête. Même, si j'avais passé l'écrit, j'aurais été recalée à l'oral. Forcément: comment peut-on devenir prof de français si on ne sait pas expliquer aux élèves la différence entre une subordonnée complétive, une subordonnée attributive et une subordonnée relative? Le pire, je pense, c'est que je pourrais améliorer mes connaissances en grammaire: il suffirait de travailler énormément, d'un seul coup, et d'apprendre par coeur des tas de choses. Seulement, comme je me rends compte de cela maintenant, je risque fort de ne pas avoir le temps de remonter mon niveau à temps. Mais qui ne tente rien n'a rien, me suis-je dit hier. Résultat, j'ai passé l'après-midi à engloutir des règles de grammaire toutes plus insipides les unes que les autres. J'ai de la bonne volonté, c'est sûr. Par contre, cette bonne volonté ne dure jamais et j'ai bien peur d'oublier mes bonnes résolutions d'ici peu...

Bon, je retourne au travail: capes blanc d'ancien français demain matin et de stylistique (encore!) demain après-midi... C'est vous dire que j'ai du pain sur la planche!

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Commentaires
A
Comment ça tu lis ces mots? Tu n'es pas en train de travailler alors??<br /> Allez...hop! Et bon courrage.
T
juste deux mots en passant : bon courage...
Clair de lune
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